Je ne sais pas à quel point ton silence dit vrai, détacher la simulation et tous les artifices, te coiffer au poteau des illusions. La musique tourne doucement, si faiblement, je ne crois pas qu'elle existe, et je ne sais pas si tu es une réalité. Tu n'es que des mots, une ombre dans la nuit, parfois, la silhouette du malaise, je baisse les yeux, la tête, j'aimerais baisser le corps entier, abdiquer enfin, et je ne sais plus sur quel pied mourir : cela a toujours été ainsi. T'en souviens-tu ? L'as-tu jamais su ?
Je ne sais pas qui tu es. Le malade, le brumeux. Je ne peux penser à toi sans méfiance, je ne peux te parler sans ces défenses qui impliquent des attaques à répétition, doucement, des coups lancinants, je ne sais plus m'arrêter, on s'est déformé, le comprends-tu ?
Il est trop tard à jamais. Pourtant . J'ai l'impression que tu sais me faire venir. Puis regretter. On jouera éternellement au chat et à la souris. Les rôles changent, voilà tout.
Je n'ai pas envie de t'insulter. Pas encore, peut-être.
Ouvriras-tu une bouteille près de l'eau, à nouveau ?
schizophasia
De la schizothymie à la schizophasie
Mercredi 16 novembre 2011 à 20:38
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